mercredi 6 août 2008

Album de voyage


La période des vacances donne matière à bloguer. Je me contente cependant de publier quelques photos à l'occasion.

Photo prise hier matin à la Marina d'Agadir au petit déjeuner...

lundi 23 juin 2008

Cake léger à la chapelure et la poudre d’amende


Régime amincissant et cakes ! Voici deux choses bien incompatibles…
Lorsque j’ai commencé mon régime, la diététicienne était on ne peut plus claire : à la tête des aliments à éviter absolument en période d’amincissement, les cakes figurent honorablement côte à côte avec la charcuterie ! Moi qui adore savourer les cakes avec un bon verre lait bien frais …
Hormis la poudre d’amende et le chocolat râpé, le cake que je propose aujourd’hui ne contient ni huile ni beurre ! Cela ne l’empêche d’avoir une texture moelleuse et un goût bien délicieux. La recette originale propose 100 g de sucre, je n’en ai mis que 80 g.

Pour les ingrédients :
4 œufs
3 c à s d’eau tiède
80 g de sucre semoule
1 sachet de sucre vanille
2 c à s d’eau de fleur d’oranger
3 gouttes d’extrait d’amende
75 g d’amende en poudre
75 g de chapelure
1 c à c de levure chimique
60 g de pépites de chocolat (à défaut, du chocolat râpé)
Sucre glace pour décorer

Préparation
Battre les œufs pendant 5 min. Ajouter le sucre, le sucre vanille, l’eau de fleur d’oranger, l’extrait d’amende, continuer jusqu’à obtenir une crème homogène.
Dans un autre récipient, mélanger poudre d’amende, chapelure, levure et chocolat râpé.
Verser doucement le mélange des ingrédients secs sur le premier mélange liquide et bien mélanger.
Dans un moule beurré et fariné, verser la pâte et enfourner à 180°C pendant 35 min.
Avant de servir, légèrement saupoudrer de sucre glace.

Note : si vous n’avez pas de poudre d’amende, prendre une mesure équivalente d’amendes et les passer à la moulinette. Prendre soin de bien les essuyer avant. Et le tour est joué !
Variante : remplacer une partie de la chapelure par des biscuits mixés, c’est encore plus bon !

mardi 3 juin 2008

Un peu de fraîcheur... Jus de melon et citron


J'adore quand c'est l'été, quand les étalages des fruits de toutes les couleurs et de toutes les saveurs commencent à narguer nos papilles ! J'adore les grosses carosses sur certains artères de la ville, offrant aux yeux un spectacle inédit !
En rentrant chez moi ce jour-là je me suis arrêtée pour acheter des melons. Cela tombait à pic, puisque j'avais des citrons et quelques oranges. Quand Rachid est rentré le même jour de chez le dentiste, il était incapable de mâcher quoi que ce soit.
Je n'ai pas trop réfléchi. J'ai mis les morceaux de melons dans le blender avec le jus d'une orange et d'un citron vert bien parfumé, une pointe de sucre et le tour est joué. C'est encore mieux avec des glaçons !

Ce jus doit être dégusté bien frais et dans les minutes qui suvient, sinon il perd de sa fraicheur et change de goût :(

Je n'ai pas pris de photos :( du jus, par contre avant de les préparer j'ai pris soin de prendre des photos des fruits :) .

mercredi 21 mai 2008

Cake aux pommes, à la cannelle et à la noix de coco




Le mélange pomme cannelle m’a toujours séduite, sans doute par son goût sucré très subtil ou est-ce cette douce odeur qui embaume magnifiquement les lieux lors de la cuisson que j’adore le plus ?
J’ai testé le cake que je propose aujourd’hui plusieurs fois. Ce qui m’a plu dans cette recette de Saveurs et cuisine du Maroc, c’est d’avoir associé la noix de coco. En effet, depuis que je fais des cakes, c’est la deuxième fois que je suis satisfaite d’un cake à la noix de coco, c’est un délice. Quant aux ingrédients, je n’ai rien rajouté sinon une plus grande quantité de cannelle !
J’ajouterai seulement que ce cake ne se conserve pas longtemps. Il est préférable de le déguster sur le coup ou dans les trois jours (si bien sûr vous avez plus de résistance que moi!). Je l’ai conservé une fois au congélateur. Une fois décongelé, il avait un peu desséché et perdu de sa saveur.

Pour un cake de 12 parts :
2 œufs
200 g de sucre semoule
2 sachets de levure
125 g de farine
1 pincée de sel (que j’oublie toujours !)
200 g de noix de coco
100 g de beurre fondu

Pour les pommes :
2 pommes coupées en fines tranches
2 c à s de sucre semoule
1 c à c de cannelle (personnellement je mets volontairement deux généreuses c à s !)

Battre les œufs avec le sucre jusqu’à ce que le mélange blanchisse.
Incorporer le mélange farine + levure + sel.
Rajouter le beurre fondu.
Verser dans le moule, beurré et fariné.
Garnir des tranches de pommes, saupoudrer de sucre puis de cannelle à l’aide d’une passoire.
Cuire dans un four préchauffé à 170°C pendant 30 min.



mercredi 14 mai 2008

Drôle de "mise au point"...


Les quelques personnes qui suivent ce blog depuis sa courte création ont du sûrement remarquer l'admiration affichée que je voue au blog "C'est moi qui l'ai fait!".
Ce matin je viens de lire une drôle de mise au point, publiée il y a deux jours. L'auteure ayant désactivé l'option de commentaires sur ce billet ( elle en a reçu plus de 60), pas facile à gérer, il fait le reconnaître. J'ai donc décidé de laissé mon commentaire sur sa "mise au point" sur les pages de mon propre blog, tout jeune.
Pour comprendre mon commentaire, relire son billet ici. Il y est question surtout, qu'elle écrit par plaisir et que jamais elle n'a pensé ou penserai à rentabiliser son blog !
Moi je lui dis, et alors ? Elle lui consacre de son temps, de son savoir faire, de son expertise... Quelle mal y a-t-il à publier des publi-rédactionnels, de mentionner une marque particulière et la recommander si le produit concerné apporte réellement une valeur supérieure par rapport aux concurrents ? Sans parler du fait qu'un blog, c'est aussi un hébergeur, un nom de domaine, des frais de tenue, etc... Bref, des charges et des dépenses? En quoi, serait-elle décrédibilisée si elle faisait ça? Elle l'a dit elle-même, les lecteurs ne sont pas bêtes, ils savent faire la part des choses.
Mes amitiés à Pascale et bonne continuation.

mardi 6 mai 2008

Découverte aux environs de Casablanca


J’avoue que j’ai été un peu jalouse lorsque j’ai lu le billet de Pascale sur les produits bio disponibles par livraison sur commande en ligne. Pourquoi n’existe-t-il pas une offre pareille chez nous alors que nous sommes un pays agriculteur par excellence ?

Lorsque Nadia et Blaise, son mari, nous ont parlé de cette petite ferme à Dar Bouzza qui produit et vend en direct des légumes, fruits et autres produits fermiers cultivés de manière naturelle sans dits biologiques – c'est-à-dire sans avoir recours à des additifs chimiques industriels comme les pesticides, les semences OGM etc. -, j’ai été très ravie.

Ce week end donc, nous sommes partis en famille à la découverte de ce lieu. Après un long périple, avec les enfants, le papa et moi-même, qui s’impatientaient, nous avons découvert, au milieu de nulle part dans la nature, juste après un douar de fortune, une petite parcelle de terre, avec à l’extrémité un petit château d’eau, et au centre, une petite construction qui fait office de salon de réception et de cuisine improviséS. Mahdi, l’aîné de cinq ans, a vite repéré un poulailler niché juste derrière la bâtisse. Sans demander son reste, il est parti à la découverte des coqs et poules beldis (fermiers) aux couleurs vives.

Le lieu est très modeste. L’hôtesse nous a proposé de préparer du couscous au poulet beldi faits des légumes cultivés sur place. L’idée nous a séduits. Pendant le temps de cuisson, j’ai eu le loisir de lire des brochures sur l’agriculture bio faits par une association française « terre et humanisme » qui serait associée au lancement de ce petit projet de ferme bio. La petite bâtisse qui sert de salon est à l’occasion des ateliers transformée en salle de formation sur les techniques bioécologiques de culture. Ensuite, nous avons fait un petit tour pour découvrir les lieux. Tous les légumes sont curieusement de petite taille. C’est parce qu’aucun engrais chimique n’est utilisé, nous explique-t-on.

Bref, le couscous était d’une saveur… J’en ai profité pour faire une cure de légumes aux enfants… et à papa et maman aussi bien sûr.

Avant de partir, nous avons pris notre panier de légumes. La ferme propose deux sortes de paniers J à 150 dh et à 100 dh. La différence ? Aucune idée, sans doute la quantité ? Je met le point d’interrogation parce qu’on même temps des gens ont pris celui à 100 dh qui paraissait le même que celui de 150 dh que nous avons pris (je suis devenue une obsédée depuis que je suis un régime). Les légumes ne sont ni pesés ni comptés à l’unité. C’est parmi les aspects que je n’ai pas aimé dans ce projet en plus de ne pas afficher les prix des consommations ! Oui. C’est une longue histoire ! Cela nous rappelle hélas, que nous sommes bien au Maroc.

Si j’y retourne ? Oui, pourquoi pas, surtout que c’est la saison des légumes et fruits de tout genre. Cependant, vu l’inaccessibilité du lieu, l’absence de service de livraison, cela en découragerait plus d’un. Il faudra vraiment avoir de la graine …

lundi 7 avril 2008

Ah, le riz... ou riz à la vielle méthode marocaine !

"Pourquoi ce n'est pas comme des les restos asiatiques?" C'est toujours la même chose lorsque je prépare une recette à base de riz. "C'est trop collant", "Le goût est déformé!".... et j'en passe et surtout, "ça n'est jamais comme le riz servi dans les restaurants asiatiques!". Imaginez mon désaroi !


Jusqu'au jour où...
Nous devions partir en voyage pour 4 jours. Le seul hic, je venais de faire mes course. Je me retrouvais alors avec des légumes qui risquaient de pâtir de notre absence. Ayant toujours une réticence contre le couscous en dehors du vendredi, j'ai pensé au riz aux légumes à la manière du couscous.
La recette, je la connaissais, mais n'avait pas grand succès à cause de la manière de préparer le riz. Avant, je mettais, hors du feu, le riz dans une marmite + eau bouillante + couvrir + laisser le temps de gonfler. Cela a le seul avantage d'accélérer le temps de cuisson du riz avant de le mettre dans le couscousier pour finir la cuisson à la vapeur.

Dans le Grand livre de la cuisine marocaine, de Fatema Hal, l'auteur, présente une méthode traditionnelle "de grand mère" pour préparer le riz à la vapeur. Je n'avais jamais eu le courage de réaliser la recette, bien que j'aie le livre depuis bientôt un an. Tout simplement parce que le temps de préparation - 1h 15 min - est TROP LONG, du moins à mon goût. Lisez la recette et jugez par vous-même !

Ce qu'il faut :
500 g de riz long et un couscousier

Laver le riz 3 à 4 fois à grande eau. Egoutter.
Faire bouillir l'eau dans le bas du couscousier.
Mettre le riz dans le haut du couscousier et couvrir. Laisser cuire jusqu'à ce que la vapeur traverse le riz (10 min). Retirer du feu et verser dans un saladier, et mouiller avec 3 c à s d'eau. Remettre dans le haut du couscousier. Répéter cette opération 7 fois.

Cela demande du temps et de la patience, mais le résultat en vaut la chandelle. Les graines sont savoureuses et servent de base à un grand choix de recettes. Dans la photo, c'est un couscous au riz que j'ai préparé accompagné de lben. Je posterai la recette prochainement.

Très apprécié par tous, ce riz sert d'accompagnement des viandes, poissons, volaille etc.
Peut également être servi avec une sauce soja.