mercredi 21 mai 2008

Cake aux pommes, à la cannelle et à la noix de coco




Le mélange pomme cannelle m’a toujours séduite, sans doute par son goût sucré très subtil ou est-ce cette douce odeur qui embaume magnifiquement les lieux lors de la cuisson que j’adore le plus ?
J’ai testé le cake que je propose aujourd’hui plusieurs fois. Ce qui m’a plu dans cette recette de Saveurs et cuisine du Maroc, c’est d’avoir associé la noix de coco. En effet, depuis que je fais des cakes, c’est la deuxième fois que je suis satisfaite d’un cake à la noix de coco, c’est un délice. Quant aux ingrédients, je n’ai rien rajouté sinon une plus grande quantité de cannelle !
J’ajouterai seulement que ce cake ne se conserve pas longtemps. Il est préférable de le déguster sur le coup ou dans les trois jours (si bien sûr vous avez plus de résistance que moi!). Je l’ai conservé une fois au congélateur. Une fois décongelé, il avait un peu desséché et perdu de sa saveur.

Pour un cake de 12 parts :
2 œufs
200 g de sucre semoule
2 sachets de levure
125 g de farine
1 pincée de sel (que j’oublie toujours !)
200 g de noix de coco
100 g de beurre fondu

Pour les pommes :
2 pommes coupées en fines tranches
2 c à s de sucre semoule
1 c à c de cannelle (personnellement je mets volontairement deux généreuses c à s !)

Battre les œufs avec le sucre jusqu’à ce que le mélange blanchisse.
Incorporer le mélange farine + levure + sel.
Rajouter le beurre fondu.
Verser dans le moule, beurré et fariné.
Garnir des tranches de pommes, saupoudrer de sucre puis de cannelle à l’aide d’une passoire.
Cuire dans un four préchauffé à 170°C pendant 30 min.



mercredi 14 mai 2008

Drôle de "mise au point"...


Les quelques personnes qui suivent ce blog depuis sa courte création ont du sûrement remarquer l'admiration affichée que je voue au blog "C'est moi qui l'ai fait!".
Ce matin je viens de lire une drôle de mise au point, publiée il y a deux jours. L'auteure ayant désactivé l'option de commentaires sur ce billet ( elle en a reçu plus de 60), pas facile à gérer, il fait le reconnaître. J'ai donc décidé de laissé mon commentaire sur sa "mise au point" sur les pages de mon propre blog, tout jeune.
Pour comprendre mon commentaire, relire son billet ici. Il y est question surtout, qu'elle écrit par plaisir et que jamais elle n'a pensé ou penserai à rentabiliser son blog !
Moi je lui dis, et alors ? Elle lui consacre de son temps, de son savoir faire, de son expertise... Quelle mal y a-t-il à publier des publi-rédactionnels, de mentionner une marque particulière et la recommander si le produit concerné apporte réellement une valeur supérieure par rapport aux concurrents ? Sans parler du fait qu'un blog, c'est aussi un hébergeur, un nom de domaine, des frais de tenue, etc... Bref, des charges et des dépenses? En quoi, serait-elle décrédibilisée si elle faisait ça? Elle l'a dit elle-même, les lecteurs ne sont pas bêtes, ils savent faire la part des choses.
Mes amitiés à Pascale et bonne continuation.

mardi 6 mai 2008

Découverte aux environs de Casablanca


J’avoue que j’ai été un peu jalouse lorsque j’ai lu le billet de Pascale sur les produits bio disponibles par livraison sur commande en ligne. Pourquoi n’existe-t-il pas une offre pareille chez nous alors que nous sommes un pays agriculteur par excellence ?

Lorsque Nadia et Blaise, son mari, nous ont parlé de cette petite ferme à Dar Bouzza qui produit et vend en direct des légumes, fruits et autres produits fermiers cultivés de manière naturelle sans dits biologiques – c'est-à-dire sans avoir recours à des additifs chimiques industriels comme les pesticides, les semences OGM etc. -, j’ai été très ravie.

Ce week end donc, nous sommes partis en famille à la découverte de ce lieu. Après un long périple, avec les enfants, le papa et moi-même, qui s’impatientaient, nous avons découvert, au milieu de nulle part dans la nature, juste après un douar de fortune, une petite parcelle de terre, avec à l’extrémité un petit château d’eau, et au centre, une petite construction qui fait office de salon de réception et de cuisine improviséS. Mahdi, l’aîné de cinq ans, a vite repéré un poulailler niché juste derrière la bâtisse. Sans demander son reste, il est parti à la découverte des coqs et poules beldis (fermiers) aux couleurs vives.

Le lieu est très modeste. L’hôtesse nous a proposé de préparer du couscous au poulet beldi faits des légumes cultivés sur place. L’idée nous a séduits. Pendant le temps de cuisson, j’ai eu le loisir de lire des brochures sur l’agriculture bio faits par une association française « terre et humanisme » qui serait associée au lancement de ce petit projet de ferme bio. La petite bâtisse qui sert de salon est à l’occasion des ateliers transformée en salle de formation sur les techniques bioécologiques de culture. Ensuite, nous avons fait un petit tour pour découvrir les lieux. Tous les légumes sont curieusement de petite taille. C’est parce qu’aucun engrais chimique n’est utilisé, nous explique-t-on.

Bref, le couscous était d’une saveur… J’en ai profité pour faire une cure de légumes aux enfants… et à papa et maman aussi bien sûr.

Avant de partir, nous avons pris notre panier de légumes. La ferme propose deux sortes de paniers J à 150 dh et à 100 dh. La différence ? Aucune idée, sans doute la quantité ? Je met le point d’interrogation parce qu’on même temps des gens ont pris celui à 100 dh qui paraissait le même que celui de 150 dh que nous avons pris (je suis devenue une obsédée depuis que je suis un régime). Les légumes ne sont ni pesés ni comptés à l’unité. C’est parmi les aspects que je n’ai pas aimé dans ce projet en plus de ne pas afficher les prix des consommations ! Oui. C’est une longue histoire ! Cela nous rappelle hélas, que nous sommes bien au Maroc.

Si j’y retourne ? Oui, pourquoi pas, surtout que c’est la saison des légumes et fruits de tout genre. Cependant, vu l’inaccessibilité du lieu, l’absence de service de livraison, cela en découragerait plus d’un. Il faudra vraiment avoir de la graine …